Le web-to-store (le comportement des internautes qui recherchent des informations sur la toile avant d’acheter en magasin) est né de la coexistence durable et complémentaire de 2 modes de distribution : le réseau physique et internet. Le web-to-store, c’est un peu la V2 du e-commerce, un e-commerce repensé, qui tient compte des attentes / usages des consommateurs multi connectés et cyber acheteurs.

Petit rappel en chiffre d’un e-commerce en plein développement mais qui évolue …:

  • La France compte 33 millions de cyberacheteurs au premier trimestre 2013, soit 5 % de plus qu’un an auparavant.
  • La part de marché de l’e-commerce progresse dans l’ensemble des achats réalisés par les consommateurs.
  • 77 % des internautes pratiquent le « Ropo » (Research on line / purchase off line), en recherchant sur le Net des informations avant d’acheter en magasin, cependant la majorité d’entre eux effectuent leurs achats en magasins. 92 % des achats sont encore réalisés en magasin ! Ne l’oublions pas. Et meme si cette part est amenée à diminuer elle restera encore pour longtemps majoritaire.
  • En France, 9 magasins sur 10 n’ont pas de site e-commerce.

Le web-to-store est le patch correctif des sites e-commerce. Il répond aux usages du parcours client multi-connecté. Les plus malins des retailers, ou tout simplement les plus attentifs aux attentes des consommateurs (qui sont cyberacheteurs) auront vite compris que des synergies peuvent apparaître entre réseau physique et virtuel et que le e-commerce pouvait fonctionner en harmonie avec les enseignes physiques; et ce grâce au web-to-store. Il est aujourd’hui possible en partant des usages / besoins des consommateurs cybernautes de mettre en place un réseau virtuel et physique imbriqués.Ainsi chaque réseau devrait s’organiser, chacun à sa manière, pour répondre aux attentes spécifiques du parcours cross canal des consommateurs.

Le réseau physique devra donc pouvoir s’appuyer sur les nombreux freins et faiblesses structurels liés à l’achat en ligne : coût de livraison, impossibilité de toucher et de visualiser le produit, de l’avoir rapidement ou de bénéficier de conseils.

De son coté, le e-commerce devra répondre aux principales attentes du consommateur multiconnecté et mettre en place une stratégie web-to-store pour amener le consommateur du site d’une marque vers les boutiques physiques.

Une stratégie digitale web-to-store s’appuyera alors sur :

  • le store locator, qui maximise la visibilité des magasins dans les moteurs de recherche,
  • le product locator, qui permet à l’internaute de connaître la disponibilité du produit en magasin,
  • le click and collect, qui autorise la réservation du produit et le retrait en magasin,
  • les réseaux sociaux géolocalisés pour les avis et les recommandations des communautés connectées et géolocalisées
  • le couponing pour les promotions proposées dans les magasins
  • les assistants préshopping pour trouver le produit que je cherche, le plus proche de moi, en fonction de critères que j’aurai choisi

Attention cependant, car la mise en place d’une stratégie web-to-store nécessitera, en amont, la prise en compte de certains éléments clés :

  • Cohérence des stratégies sur les différents canaux
  • Interfacage avec les systèmes d’information et notamment pour la connaissance de la disponibilité des produits de chaque magasin en temps réel.
  • Choix des fournisseurs digitaux au regard des solutions utilisées
  • Suivi / gestion de projet
  • Mobile-to-store
  • Borne-to-store / Vitrine-to-store
  • Responsive design
  • Digitalisation des points de vente

Source : BVA

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Les objets connectés (extension d’Internet à des choses, objets et à des lieux dans le monde physique) font un carton en France. Selon une nouvelle étude Havas Media-CSA du 15 janvier 2014 et le baromètre de l’innovation de BVA et de Syntec Numérique du 06 février 2014, l’intérêt des internautes français pour les objets connectés se confirme, présageant l’explosion des usages dans les domaines de la santé, de la sécurité, des loisirs et de la personne. Cependant, si les marques veulent pouvoir s’imposer dans le monde des objets connectés, elles devront relever 3 défis majeurs : les craintes liées aux atteintes sur la vie privée, le prix et l’aide à l’utilisation.

Voici en synthèse, les chiffres clés sur le développement des usages liés aux objets connectés :

Objets connectés :

 

  • Plus de 50 % des sondés savent ce qu’est un objet connecté,
  • 84% estiment que les objets connectés constituent un progrès
  • 33 % seraient prêts à s’équiper en objets connectés (montre, voiture et bracelet, … ), alors même que certains produits plébiscités ne sont même pas encore dans le commerce !
  • 75 %pensent que le partage de données associé à l’usage de objets connectés peut nuire à leur vie privée, et que les marques devront pouvoir garantir une transparence et la préservation des données privées,
  • 49 % des français sondés les trouvent trop chers, phénomène accentué par la crise qui se prolonge,
  • 45 % des personnes interrogées craignent que les objets connectés soient compliqués à utiliser.

La France est prête pour les objets connectés et les marques vont s’en servir pour imaginer de nouveaux services. L’agence Ayrine accompagne les entreprises dans leur réflexion stratégique autour de ces usages digitaux et propose des solutions techniques adaptées.

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Vous avez de la veine ! Vous avez trouvé les pépites du marketing digital en 2014.

Nous nous sommes retroussés les manches pour nous atteler à l’exercice périlleux des prévisions et des tendances. Et puisque nous travaillons dans le marketing digital, nous vous proposons de vous livrer notre analyse et de découvrir les pépites du marketing digital en 2014.

Nous assistons à des transformations rapides et structurantes : explosion des terminaux mobiles et du très haut débit, mise à disponibilité simple et peu coûteuse d’outils technologiques digitaux éprouvés et performants, changements des modes de vie imputables à la crise économique & sociale & environnementale et aux technologies. Face à ces profondes évolutions, le marketing cherche à s’adapter pour rattraper un retard pénalisant. Voici donc les prévisions du marketing digital qui pourraient bien occuper l’esprit des marketeurs en 2014, voir même jusqu’en 2015 !!

  • 1ère pépite : L’Inbound marketing. Cela n’aura échappé à personne, le web s’est enflammé autour de l’Inbound Marketing. Surement la plus grosse pépite de 2013. N’en déplaise à certains, cette tendance va perdurer dans les prochaines années car l’Inbound est une technique efficace pour fidéliser les clients, attirer des prospects et améliorer son référencement naturel. Ce développement s’appuiera de plus en plus sur le storytelling, le content video, les images (y compris les iconographies), l’utilisation de l’expérience utilisateur/client pour valoriser la marque, le native advertising (publi-reportage adapté au web). Mais attention qui dit stratégie de contenu ne dit pas n’importe quel contenu ! Il faudra pouvoir proposer du contenu intelligent, à valeur ajoutée et qui apporte la preuve de ce qu’il avance. Enfin, ce contenu devra aussi être adapté aux besoins et au contexte du consommateur.
  • 2ème pépite : Le social media marketing. Les médias sociaux sont partout et ce n’est pas prêt de s’arrêter. L’enjeu sera semble-t-il pour nombre d’annonceurs, de mieux intégrer le social media dans leur stratégie marketing & communication d’entreprise, afin de passer d’un mode silo à un mode plus intégré et cross media. Il est fort à parier que le social media, comme il y a quelques années, verra le développement de nouveaux usages – plateformes – services (tels que Snapchat, Pheed, Line et Vine en 2013.) alors qu’Instagram et Pinterest confirmeront leur belle percée. La publicité sur les réseaux sociaux suivra de fait cette tendance en offrant de plus en plus de possibilités aux annonceurs (format, audience, statistiques).
  • 3ème pépite : Le mobile. Une fois de plus, il ne faut pas être devin pour se rendre compte que le mobile va devenir le nouveau support de référence pour les entreprises et les particuliers. Un vrai filon ! Ainsi en 2014, environ 35 % du trafic sur les moteurs de recherche se feront à partir d’un mobile. La publicité sur les moteurs de recherche mobile devrait également augmentée de 76 % et la publicité en bannière sur les mobiles devrait croître de 100%.  Pour les e-commerçants, le mobile est un défi. Il faudra passer au commerce connecté, ce qui impliquera de réussir le virage du m-commerce (smartphones et tablettes).
  • 4ème pépite L’adaptation de la stratégie, des organisations, des processus métier et de la gouvernance d’entreprise. Trouver de l’or, c’est bien, l’exploitez c’est mieux ! Les organisations doivent évoluer pour répondre aux enjeux du cross canal, et donner toute sa place (et les ressources qui vont avec) à un mode de distribution digital où la relation client se réinvente. Notons que les contraintes viendront aussi de l’intérieur. Tel le ver qui pourrit le fruit, les entreprises seront vraisemblablement de plus en plus confrontées à des phénomènes internes de type « insiders » ou  « whistleblowers » et ces dernières devront pouvoir anticiper sous peine de grosses désillusions.
  • 5ème pépite Le marketing digital multi supports (mobile, tablette, borne, écran de toutes les tailles, …) passera un cap et la relation client s’en verra transformée. Ainsi les marques, seront capables de proposer par son intermédiaire de nouveaux services et produits. Le marketing digital multi supports s’appuiera notamment sur les technologies suivantes : responsive design, géolocalisation in/outdoor, scanner on et off lineréalité augmentée, objets connectésvitrine interactive, …)
  • 6ème pépite : Le webdesign continuera à se diriger vers plus de simplicité et de minimalisme. Le Flat design sera encore très tendance.
  • 7ème pépite : Le micro marketing. Très ciblé sur certains réseaux et sur des communautés spécifiques, il aura pour ambition d’être le plus près possible du consommateur comme du distributeur, avant, pendant et après, afin de suivre leurs comportements de plus en plus changeants et de plus en plus différenciés et de s’y adapter le plus vite possible.
  • 8ème pépite Le réal time marketing. Les faits d’actualité seront de plus en utilisés comme point de départ dans une communication à destination d’une cible donnée viagra trouver.  L’actualité est une opportunité (avec la créativité des annonceurs et des agences bien sur !!) pour valoriser la marque et élargir sa communauté. Souvenez vous la campagne Oréo lors du Super bowl 2013, Serge le Lama de Bordeaux, ou encore François Hollande et ses escapades à scooter, …
  • 9ème pépite : L’automation marketing, porteur de techniques d’automatisation (quasiment sans intervention humaine) et permettant le déclenchement et la mise en oeuvre de campagnes marketing très ciblées et contextualisées, continuera son développement. Un filon qui devrait être de plus en plus exploité d’autant que la publicité de flux autorise maintenant un câblage séquentiel des consommateurs.
  • 10ème pépite : Le développement de Google + s’appuiera sur les bénéfices en terme de référencement social et local pour continuer sa progression et de plus en plus titiller un facebook en perte de vitesse. Google fera tout pour forcer la décision des utilisateurs / annonceurs …
  • 11ème pépite : L’exploitation du big data pour la mise en oeuvre d’un marketing prédictif, représente une gigantesque opportunité pour les entreprises en leur permettant de mieux identifier leur cible, d’adapter leurs approches client et surtout de pouvoir prendre des décisions stratégiques. « De l’or en barre » mais des efforts devront être faits en 2014 sur l’interprétation des données.
  • 12ème pépite : La poursuite du développement de l’e-mailing. Quoiqu’en disent certains, l’e-mailing n’est pas mort !! Bien au contraire. La mine est loin d’être épuisée ! Les marketeurs utiliseront de plus en plus cet outil car il a fait ses preuves et demeure l’un des outils les plus efficaces. Cependant, pour atteindre de bons taux de clic, les marketeurs devront s’appuyer sur la pertinence du contenu, les techniques responsive, les nouveaux formats d’e-mail, les boutons de partage, le retargetting, l’e-mail to store, …
  • 13ème pépite : Le développement de l’astroturfing. Il existe aujourd’hui des logiciels très puissants, qui permettent de créer des mouvements de foule fictifs à fort impact sur le Web en générant des faux profils numériques. Ces pratiques risquent de se développer comme c’est déjà les cas aux Etats Unis. En France, trois média en ont déjà fait les frais : Le Journal du Net, L’Express et Le Plus du Nouvel Observateur. Saurez vous repérer les vrais profils ?
  • 14ème pépite : Des indicateurs (KPI’s) axés CA. Les marketeurs ne pourront plus se contenter d’indicateurs sur la génération de leads ou de trafic. Il va falloir prouver encore plus et s’atteler à la transformation (enfin !!!!). Il est fort à parier que les indicateurs du marketing digital seront de plus en plus axés autour de la génération de Chiffre d’Affaires. Il sera beaucoup question cette année de transformation de leads et d’entonnoir …
  • 15ème pépite : Le crowdsourcing apparaitra de plus en plus, pour les marketeurs, comme une opportunité permettant l’élargissement des ressources de l’entreprise et la production de produits et services à des coûts très bas.

Les pépites du marketing digital en 2014Les pépites du marketing digital en 2014

Avec ces pépites, vous aurez surement l’opportunité de faire évoluer vos pratiques marketing vers le digital. Le terreau technologique favorable, de plus en plus mature, devrait vous y aider. La fameuse génération C (Créative, Communicante, Collaborative et Connectée), poussera les marketeurs à l’initiative (avec leur DSI, je vous rassure) afin de répondre aux besoins de cibles qui ont visiblement une longueur d’avance … Voila tout est dit ou presque en matière de marketing digital. Vous êtes riches et prêts pour briller en réunion.

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